Libre opinion
par Robert Lafont, fondateur d’Entreprendre
La baisse des impôts, cela marche. Ainsi entre 2019 et 2021, après une baisse de 20 % des impôts de production, les investissements des ETI ont crû de 66 % et ces mêmes entreprises de taille intermédiaire ont créé 800 000 emplois sur un total de 2 millions d’emplois nouveaux. La promesse de Pierre Gattaz, pdg de Radiall, alors président du Medef, a été honorée.
N’oublions pas qu’en 1980, nous avions autant d’ETI que nos voisins allemands. Aujourd’hui nous en avons trois fois moins !
Multiplier le nombre d’ETI est essentiel car ces PME de forte taille représentent 35 % de nos exportations.
Heureusement grâce au pacte Dutreil sur la transmission des entreprises familiales, le nombre d’ETI françaises repart à la hausse ; passant de 4 800 en 2008 à 7 200 aujourd’hui. Selon Philippe d’Ornano, président de Sisley, et Frédéric Coirier, à la tête de Poujoulat : “on peut multiplier le nombre d’ETI françaises par deux”. Un objectif essentiel car ces PME de forte taille représentent 35 % de nos exportations dont nous avons tant besoin. Une des mesures urgentes serait de supprimer les impôts de production. Notre économie doit tout faire pour redevenir l’une des plus compétitives du monde. Et nos dirigeants se doivent de pousser dans ce sens. Il y va de l’intérêt de tous au moment où l’on n’entend que des discours défaitistes ou anti-capitalistes !
Je suis tout à fait en ligne avec votre article, il n'y a pas assez d'ETI et trop de petites PME qui demeurent petites et fragiles par leurs faibles parts de marché et leur domesticité.
L'architecture de l'économie française centrée sur le fonctionnariat et les grands groupes restent un frein au développement des ETI en France. Il faut changer l'état d'esprit et de politique économique.
Ces ETI provinciales et internationales font la force de l'Allemagne et de l'Italie, pourquoi pas la France?